ggggggggggg
Je sème mes mots et mes images
comme cailloux meurtriers et miettes tendres.
Les cailloux me torturent à grands coups d'aide-mémoire
les miettes me rassasient à petits coups de vivre.
Chemin perdu, mémoire vive.
Je vais, et mes pas charrient des cailloux dans ma bouche.
Je dis, mais ma bouche pousse des miettes sous mes semelles.
Sur la houle inconstante divaguent mes pensées disjointes.
Et quand les mots ne parlent plus ma langue,
je signe.
Petit Poucet.
hhhhhhhh
mercredi 15 octobre 2008
jeudi 9 octobre 2008
Tu es
cccccccccccccc
Nulle part et partout à la fois
bondissant dans mon espace onirique
diablotin sorti de sa boîte
insaisissable et lumineux
comme l'étoile qui ouvre la porte de la nuit
tu vagabondes et vagues à l'âme
dans la candeur sublime d'un enfant ébloui
Nulle part et partout à la fois
bondissant dans mon espace onirique
diablotin sorti de sa boîte
insaisissable et lumineux
comme l'étoile qui ouvre la porte de la nuit
tu vagabondes et vagues à l'âme
dans la candeur sublime d'un enfant ébloui
Tu es chemin, source
repli moussu auprès des fontaines vives
où se reposer de la rumeur
des humeurs mondaines
où l'on se perd
Tu es douleur douceur et violence
souffle, murmure
à fleur de peau, à fleur de coeur
au bord interne des horizons de nuages
au-delà desquels la chute est mortelle
Tu es caresse pour le corps torturé
pour les âmes malades
repli moussu auprès des fontaines vives
où se reposer de la rumeur

des humeurs mondaines
où l'on se perd
Tu es douleur douceur et violence
souffle, murmure
à fleur de peau, à fleur de coeur
au bord interne des horizons de nuages
au-delà desquels la chute est mortelle
Tu es caresse pour le corps torturé
pour les âmes malades
tu es soleil pour rayer de tes rires le gris du ciel
vague déferlante où flotter en totale innocence
en totale bienveillance
inondant de vie les visages
le plein du ventre
le corps tout entier
en éveil à cette plénitude
inespérée
Tu es
vague déferlante où flotter en totale innocence
en totale bienveillance
inondant de vie les visages
le plein du ventre

le corps tout entier
en éveil à cette plénitude
inespérée
Tu es
mars 2008
mercredi 8 octobre 2008
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