silencieuses entre les collines
Aux vapeurs effilochées
glissant muettes dans les vallons assoupis
Aux lueurs infiltrées dévoilant les contours
Le regard se perd et se noie
dans ces imperceptibles remous humides
dans l'eau salée qui le voile
Le souffle arrêté
je vis
Dans le bourdonnement incessant des guêpes voraces
saoûles du soleil de ces fruits éclatés
dans les ronces à la vigilance attachante
et l'ortie aux brûlantes attentions
j'ai tendu entre les branches mes mains gourmandes
Figues à peau douce contre la peau
rondeur chaude
laissée dans ma paume en mémoire
Les taches de soleil jouent sur le givre qu'elles dissipent
Il y a tant de paix dans la terre
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